Défense de l'école / CTSD et CTA
Demande de recrutement des listes complémentaires au concours CRPE
FNEC FP FO académie de Bordeaux: lettre à la rectrice
Appel à mobilisation contre l'extrême droite
Le Snudi FO des Landes appelle tous les citoyens à se mobiliser dans les urnes et dans la rue contre l’extrême droite
Déclaration intersyndicale CSA SD carte scolaire juin 2024
L'extrême droite est un danger pour l'École publique
Nos organisations syndicales alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse notre pays. Une politique qui tourne le dos au social et qui crée déclassement, abandon de nos industries et de nos services publics, le passage en force face à la mobilisation historique contre la réforme des retraites, l’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes comme lors de la loi asile immigration, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite prospère. [...]
Nos syndicats réaffirment notre détermination à défendre les libertés individuelles et collectives dont les libertés syndicales, la négociation collective, la pratique contractuelle et le paritarisme, le droit de grève et celui de manifester. [...]
Il y a urgence à :
✓ Abroger la contre-réforme des retraites 2023
✓ Abroger les dernières réformes de l’assurance chômage et celle sur le sujet qui sera confirmée le 1er juillet (entre les deux tours des élections législatives)
Il y a urgence sociale, notamment sur :
✓ La garantie des libertés syndicales dans l’intérêt de toutes et tous
✓ L’augmentation de tous les salaires, retraites et des minimas sociaux (SMIC, salaires indexés sur le coût de la vie)
✓ Des services publics renforcés et accessibles pour répondre aux besoins de la population (santé, éducation, transport, justice, énergies, eau..)
✓ L’instauration du droit à la régularisation pour toutes et tous les travailleurs étrangers à partir d’un certificat de travail
✓ Un plan massif d’investissement pour la transition écologique
✓ Une révision du système scolaire ultra concurrentiel dans le second degré (entre autres Parcoursup et le contrôle continu)
✓ La rénovation des établissements scolaires les plus vétustes afin que les élèves et le personnel éducatif puissent travailler dans des conditions décentes.
Rejet massif du "choc des savoirs"
« Choc des savoirs », « Parcoursup », « Réforme de la voie pro », « SNU » : un même objectif, parachever la destruction de l'École publique
Mise en place des groupes de niveau au collège
Conséquences du « choc des savoirs » sur les classes de SEGPA
Modification des règles de redoublement
La classe préparatoire à la classe de seconde pour les recalés du DNB
Projet de décret relatif à la labellisation des manuels scolaires
Pétition intersyndicale "Non au choc des savoirs" :
Protéger les personnels et l'école
En finir avec les ingérences dans l’Ecole, c’est abroger les contre-réformes : Loi Rilhac, autonomie et évaluations des établissements,…
Pré rentrée et « 2ème journée de prérentrée »
petit rappel réglementaire
La journée de prérentrée 2023 des enseignants est fixée au vendredi 1 septembre 2023 par l’arrêté du 7 décembre 2022 définissant le calendrier scolaire 2022/2023.
Le cadre réglementaire de cette journée de pré rentrée est défini par la note de service n° 83274 du 12/07/83 qui précise : « La journée de prérentrée a un usage traditionnel où le conseil des
maîtres parachève l’organisation du service et de l’enseignement pour l’année »
La « prérentrée » n’est pas une obligation de service. La « prérentrée » est une activité hors enseignement, qui relève des tâches de préparation, dont aucun texte ne précise ni la durée ni les
horaires. Son organisation relève de la liberté pédagogique de chaque enseignant, qui planifie et maîtrise son emploi du temps, et prépare sa classe pour le jour de la rentrée des élèves.
La " 2ème journée de pré rentrée " n'existe pas !
Comme chaque année à cette période, les personnels se posent la même question sur la validité ou l’obligation d’une « 2ème journée de pré rentrée ».
Le calendrier scolaire officiel 2023/2024 a été fixé par l’arrêté du 7 décembre 2022, aucun texte règlementaire ne mentionne l’existence d’une « deuxième journée de prérentrée ». La
réglementation n’envisage aucune dérogation, ni aucune interprétation de la part d’un IEN, d’un Directeur Académique ou de tout autre représentant de l’administration à propos de la date de
la pré rentrée. Aucun personnel ne peut être contraint d’être présent à l’école avant le vendredi 1er septembre 2023, jour de la prérentrée.
Pourquoi alors certains IEN ou directeurs parlent alors d’une prétendue « 2ème journée de prérentrée » ?
Certains font référence au renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 7 décembre 2022 qui précise :
« Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »
A ce propos, le SNUDI-FO signale que :
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« pourront » ne signifie pas « devront »
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« les temps de réflexion et de formation » évoqués par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 7 décembre 2022 s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service
des professeurs des écoles définies par le décret n° 2017-444 du 29 mars 2017. Ce décret définit notamment dans le cadre des 108 heures : 48 heures consacrées entre autres aux travaux en
équipes pédagogiques et aux heures de concertations et 18h consacrées à des actions de formation continue.
Pour résumer :
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Il y a bien un seul jour de prérentrée : le vendredi 1er septembre 2023.
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Il n’y a pas de demi-journées « à récupérer » en plus, un mercredi ou un autre jour, avant ou après la pré rentrée officielle.
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Six heures de réunion peuvent être programmées dans l’année scolaire, selon une organisation imposée par la hiérarchie (DASEN ou recteur et pas l’IEN dans sa circonscription). Dans
cette situation, ces six heures doivent être déduites de l’enveloppe des 108 h !
A l’heure où Macron entend s’attaquer aux congés d’été des enseignants sous prétexte de corriger les inégalités sociales des élèves (« quand on a des vacances de trois mois (sic !), l'inégalité
revient »), la revendication du SNUDI-FO du rétablissement des deux mois de congés d’été et d’un calendrier national sur 36 semaines est plus que jamais d’actualité.
De plus, le SNUDI-FO continue de demander à ce que la rentrée des enseignants soit fixée au 1er septembre et que l’année scolaire se termine le 30 juin au plus tard, sur 36 semaines !