Personnels
Madame la Première Ministre, ... Lettre de la FNEC FP FO et autres organisations syndicales
extraits:
(...) Nous avons besoin d’un service public de l’Education renforcé.
La multiplication des réformes imposées à marche forcée et le manque chronique de moyens ont dégradé les conditions de travail des personnels et des élèves.
Une politique salariale inadaptée aux défis des rémunérations des personnels a conduit à un recul du niveau de vie des personnels.
Avec la chute importante du nombre de présents aux concours de recrutement, : des personnels vont manquer pour la rentrée 2022.
Il est nécessaire de mobiliser des moyens notamment en pérennisant partout où elles existent les listes complémentaires en y recourant en première intention. Il faut également dès maintenant renouveler les contractuels mobilisés pour assurer les remplacements cette année.
Dans l’immédiat, nous demandons un moratoire sur les suppressions de postes présentées dans les comités techniques malgré l’avis défavorable des organisations syndicales. Les dotations doivent être abondées pour tous les personnels.
Non au “management”, oui à la défense de notre statut. ABANDON DES EVALUATIONS D’ECOLE !
Dans les départements, les IEN, sur consigne des IA DASEN représentants du ministre, contactent les écoles pour tenter de leur imposer des « évaluations d’école »...
D’où viennent les évaluations d’école ? En quoi consistent-elles ? Quels en sont les dangers ? Sont-elles obligatoires ?
Le SNUDIFO a décidé de publier ce journal spécial de manière à alerter tous les personnels sur les dangers de ces évaluations d’école, à les inviter de ne pas les mettre en œuvre et à préparer le mobilisation collective pour obtenir leur abandon !
Le SNUDI FO revendique l’abandon immédiat des évaluations d’école, tout comme il revendique l’abrogation de toutes les mesures visant à territorialiser l’Ecole publique, remettre en cause nos statuts et imposer un management digne du privé dans les écoles : PPCR, projets éducatifs de territoire, loi Rilhac, expérimentation Macron à Marseille...
Le SNUDI FO, qui rappelle qu’aucun texte règlementaire ne peut contraindre les personnels à mettre en place les évaluations d’école, appelle les collègues à ne pas les mettre en œuvre.
Le SNUDI FO invite les écoles, et notamment celles qui pourraient être concernées par la mise en place prochaine d’une évaluation d’école, à adopter des motions pour exprimer leur refus, et à les faire connaître.
Le SNUDI FO invite les collègues à participer nombreux aux prochaines réunions syndicales organisées par le syndicat dans leur département de manière à organiser collectivement la résistance !
SUITE A LIRE DANS "En savoir plus..."
Autonomie des écoles, casse du statut, évaluation-management, rémunération à la tête du client, retraite à 65 ans… C’EST NON !
Le président-candidat Macron a dévoilé son programme concernant les enseignants et l’Ecole publique. Il se place dans la droite ligne des mesures de son ministre Blanquer que les personnels subissent depuis cinq ans et compte même les amplifier !
Dans le communiqué à lire:
- Des écoles-entreprises autonomes contre le statut des personnels et le droit à l’instruction le même partout
- Une logique d’évaluation managériale initiée par PPCR portée à son paroxysme
- Pas un poste en plus… mais haro sur les personnels absents !
- Salaires : travailler plus pour gagner plus !
- Retraite : 65 ans !
Avec sa fédération, le SNUDI-FO réaffirme toutes ses revendications qu’elle fera valoir sans relâche avant, pendant et après les élections :
- Abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation marseillaise ! Stop à la territorialisation de l’Ecole !
- Arrêt des évaluations d’école et de la logique managériale de PPCR et du Grenelle !
- Arrêt des fermetures de classes ! Ouvertures de toutes les classes et de tous les postes nécessaires ! Recrutement immédiat de personnels sous statut !
- Augmentation de la valeur du point d’indice de 22% ! Augmentation immédiate indiciaire de 183€ nets mensuels pour tous les personnels !
- Aucun nouveau recul de l’âge de départ à la retraite ! Abrogation de toutes les lois s’étant attaquées à nos retraites (Fillon-Chirac 2003, Woerth-Sarkozy 2010, Ayrault-Hollande 2013…) !
Le président-candidat entend dynamiter les statuts et l’Ecole publique !
Avant, pendant et après les élections : pas de trêve pour les revendications !
§ Macron veut généraliser l’expérimentation marseillaise
§ Macron propose d’en finir avec les statuts, pour généraliser le salaire « au mérite »
§ La casse du statut, c’est la privatisation de l’Ecole
Détail du communiqué à lire ...
La FNEC FP-FO revendique plus que jamais :
- Le recrutement immédiat de personnels sous statut à hauteur des besoins !
- Aucune fermeture de classes ou de postes à la rentrée ! Création de tous les postes nécessaires !
- Augmentation de 22% de la valeur du point d’indice !
- Augmentation immédiate indiciaire de 183€ net par mois pour les personnels de l’Éducation nationale, comme l’ont obtenu les hospitaliers !
- Retrait de toutes les mesures de management (Grenelle-PPCR, évaluations d’écoles, formations-formatages,...) !
- Rétablissement du cadre national de l’Ecole, à commencer par le Baccalauréat !
Pour les salaires, les retraites, les moyens dans la fonction publique, EN GREVE le 27 janvier
Les prix flambent ! ….
Et notre pouvoir d’achat s’effondre !
Il y a urgence sociale !
Le gouvernement et les patrons doivent répondre aux revendications !
Electricité, gaz, carburants, alimentation, assurances, mutuelles …
BREF, TOUT AUGMENTE SAUF NOS SALAIRES ! ! !
Trop, c'est Trop ! Halte au chaos ! Tous en grève le 13 janvier !
Un protocole sanitaire ingérable
Depuis la rentrée de janvier la colère explose dans les écoles. (lire les documents joints)
Les personnels n’en peuvent plus des protocoles Blanquer (le 49ème étant sorti le 6 janvier). Ils n’en peuvent plus des ordres et des contrordres permanents, des personnels non remplacés, des pressions pour effectuer du télé-enseignement, de la charge de travail insupportable que le ministre fait subir aux directeurs... Ils constatent que le ministre se refuse à leur fournir les moyens de protection individuelle qui manquent toujours.
Le ministre Blanquer claironne sa volonté de garder les écoles et les classes ouvertes... et c’est très exactement le contraire qui se passe. Dans chaque département, ce sont des centaines de classes fermées faute de remplaçants.
- Les élèves sont renvoyés chez eux en cas d’absences non remplacées, charge aux directeurs et enseignants de l’annoncer aux parents d’élèves ou d’essayer de les joindre...
- En cas de COVID dans une classe, les élèves testés reviennent dans le plus grand chaos, charge aux directeurs et enseignants de contrôler les attestations sur l’honneur ou de contacter les parents, encore, alors que ces tâches de santé publiques devraient relever des services de l’ARS...
- Les personnels quant à eux, ne bénéficient toujours pas des mesures de protection que l’employeur devrait assurer, suivi médical, masques FFP2 et tests pour ceux qui le souhaitent...
- Et pour les élèves qui restent chez eux, les personnels subissent toujours plus de pressions pour effectuer de l’enseignement à distance, en dehors de toute règlementation !
Une situation jamais vue depuis bientôt deux ans !
Crise du remplacement : le Snudi-fo 40 écrit aux élus
Le Snudi Force Ouvrière des Landes écrit aux sénateurs, députés et maires landais.
560 signataires exigent:
-
la création de postes d’enseignants sous statut et formés .
-
l’ouverture de la liste complémentaire de recrutement au concours d’enseignants.
-
l’intégration rapide d’enseignants disponibles et qui demandent à rejoindre le département des Landes
SIGNEZ https://www.change.org/des-remplaçants-écoles-40 et PARTAGEZ
Des remplaçants pour les écoles des Landes !
Signez la pétition!
https://www.change.org/des-remplaçants-écoles-40
Les écoles des Landes souffrent du manque de remplaçants.
Quand leur enseignant est absent, les élèves restent chez eux ou sont répartis dans les classes restées ouvertes et surchargées. L’École ne peut plus assurer convenablement et équitablement sa mission d’éducation. Les enseignants sont à bout.
Vendredi 26 novembre, c’est 50 enseignants qui n’étaient pas remplacés !
(Chiffres de la direction départementale des services de l’éducation nationale)
Face à la pénurie :
- Des directeurs d’écoles à deux classes (qui assurent eux même une classe), quand leur collègue est absent, doivent suggérer aux familles de garder leur enfant et accueillir dans leur classe les élèves sans solution de garde !
- Dans les autres écoles, les élèves sont de toute façon répartis entre les enseignants présents, sans respect de la limitation du brassage préconisée en cette période sanitaire particulière !
- Les représentants des personnels sont convoqués aux instances de l’Éducation nationale, ils ne sont pas remplacés dans leurs classes !
- Des enseignants qui assurent des décharges de directeurs sont envoyés en remplacement d’enseignants absents : les directeurs ont alors plus de travail chaque jour !
- Des Inspecteurs de l’Éducation Nationale demandent à des enseignants dont la classe est fermée pour Covid, et qui assurent donc leur classe à distance, d’aller aussi remplacer en présentiel leurs collègues absents !
Le Snudi Force Ouvrière demande depuis des années que des postes soient crées. Au lieu de cela, le nouveau système de formation « en constellation » exige des remplacements supplémentaires et est mis en place sans création de nouveaux postes !
Face à nos demandes de création de postes de remplaçants, renouvelées à l’audience accordée à la Fédération Nationale de l’Enseignement et de la Culture Force Ouvrière du 12 octobre 2021, au Comité Technique Spécial Départemental du 16 novembre 2021, au Comité Départemental de l’Éducation National du 29 novembre 2021, Le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale répond : « Le manque de remplaçants est dû à des difficultés conjoncturelles. » et « Je remercie les enseignants qui accueillent les élèves quand il n’y a pas de remplaçants »
Non, monsieur le DASEN, ces difficultés sont structurelles : il manque régulièrement des remplaçants dans les écoles landaises !
- Nous exigeons des postes d’enseignants sous statut et formés pour remplacer.
- Nous exigeons l’ouverture de la liste complémentaire de recrutement au concours d’enseignants.
- Nous exigeons l’intégration rapide d’enseignants disponibles et qui demandent à rejoindre le département des Landes (disponibilité de service / mutation inter-départementale).
Nouveauté: le mouvement POP, mouvement interdépartemental sur postes à profil
Le mouvement national POP : la voie ouverte à un mouvement interdépartemental totalement déréglementé
Cette année, pour la 1ère fois, le Ministère de l’Education nationale a introduit 236 « postes à profil » (POP) dans le mouvement interdépartemental, malgré un vote unanime des organisations syndicales contre ces POP lors du Comité Technique Ministériel du 13 octobre.
Ces 236 postes représentent 6,7 % des mutations obtenues l’année dernière.
Ce mouvement national POP permet à chaque DSDEN d’opérer un recrutement à l’échelle nationale, hors barème, à la manière du recrutement des entreprises dans le privé. Il est donc une remise en cause directe des perspectives de mutation pour les collègues qui font valoir une priorité légale de mutation (rapprochement de conjoints, handicap...) et une nouvelle attaque contre notre statut.
Ce sont de fait 236 postes qui ne sont plus dans le mouvement au barème !
Le Snudi-FO dit NON !!