NON à Andjaro !
Plateforme privée ANDJARO pour la gestion du remplacement : NON à sa mise en place dès le 30 mai dans les Landes !
Pétition à signer en ligne : Non à Andjaro ! pétition en ligne
Depuis plusieurs mois, la mise en place de cette application a été lancée de manière expérimentale dans certains départements et malgré les retours plus que négatifs, sa généralisation est prévue en janvier 2024.
« Andjaro : « la solution qui aide les organisations du public et du privé à mieux faire face aux situations de sous-effectif. (Phrase trouvée sur le site de la start-up) »
La start-up qui propose ce dispositif l’a dénommé « plateforme de staffing omnicanale » ! Cette terminologie grotesque est parfaitement révélatrice :
- d’une externalisation vers des entreprises privées de la gestion du remplacement, vers une privatisation « à la découpe ».
- d’un glissement vers les méthodes managériales avec le vocabulaire qui va avec (flexibilité, pilotage opérationel…) C’est l’ubérisation » de l’Education Nationale.
- d’une déshumanisation : une application sera-t-elle capable de prendre en compte des éléments concrets de terrain ou des préférences des remplaçant.e.s pour telle ou telle mission, contrairement à ce qui était fait par les secrétaires de circonscription ?
- de la défiance qu’elle exprime de la part de l’Education Nationale par rapport à ses propres personnels : les secrétaires de circonscription ne seraient pas capables de gérer correctement le remplacement ? Les TR ne seraient pas fiables et il faudrait les surveiller en leur imposant leur trajet et en envoyant aux directeurs.trices leur horaire d’arrivée prévu ?
- « omnicanal » renverrait-il vers la possibilité de s’adresser à Pôle Emploi (ou France Travail !) pour mobiliser « des collaborateurs ou collaboratrices appropriés et disponibles, internes ou externes à votre organisation » comme le disent ses concepteurs ?
Ce dispositif pose également un certain nombre de questions quant au devenir de la quantité de métadonnées récoltées, en particulier celles des TR, de leurs coordonnées personnelles et de leurs déplacements.
Enfin, face à cette tentative de détourner les citoyens des difficultés réelles rencontrées sur le terrain, nous rappelons que le problème numéro 1 de la gestion du remplacement est le manque d’agents.tes : remplaçant.es et personnels administratifs !
Même si lors des 2 réunions d’informations, les services de la DSDEN se sont montrés à l’écoute et rassurant, dans l’immédiat, nous donnons les consignes syndicales suivantes :
- les réunions d’informations prévues pour les TR ne sont que des invitations : nul n’est tenu de s’y rendre ;
- l’installation de cette application n’est pas obligatoire sur les téléphones personnels.
Pour nous opposer plus durablement à ce dispositif, les soussigné.e.s exigent :
-
l’abandon de l’expérimentation Andjaro ;
-
le maintien des emplois et le recrutement de personnels administratifs supplémentaires ;
-
le respect de la loi du 6.01.78 relatif à la constitution et à la diffusion de fichiers et de données personnelles ;
-
le recrutement de personnels statutaires pour mettre un coup d’arrêt à la pénurie de remplaçant-es ;
-
le respect du statut de la Fonction publique et l’amélioration des conditions de travail pour tout-es les agent-es
Non à la maltraitance des titulaires-remplaçants (TR)

Le SNUDI-FO n’accepte pas cette dégradation continue et propose à tous les personnels de s’organiser pour résister et arracher les revendications. Le SNUDI-FO exige :
- le maintien ou le retour de la distinction effective ZIL et BD ;
- le maintien des ISSR pour tous les remplaçants (pas d’affectation de TR sur des postes vacants) ;
- pour combler les postes vacants et préserver le potentiel de remplaçants, le recrutement de tous les listes complémentaires nécessaires comme le ministre s’y est engagé ;
- l’abandon d’Andjaro et le retour à la gestion par circonscription des remplaçants ;
- la création de postes de TR à hauteur des besoins.
Remplaçants: créer le chaos pour privater la gestion
Remplacement : le ministre crée le chaos pour mieux privatiser la gestion des remplaçants plutôt que de créer des postes !
Le SNUDI-FO organise la résistance des personnels car ceux-ci n’acceptent pas ces dégradations des conditions de travail et cette privatisation.
Revalorisation des ISSR : la FNEC FP-FO défend le pouvoir d’achat des personnels lors d'une audience au ministère.
Pour la revalorisation des indemnités kilométriques des fonctionnaires
Le 3 février dernier, le Premier ministre annonçait une revalorisation du barème kilométrique à hauteur de 10% pour l’imposition des revenus de l’année 2021. Celle-ci doit permettre aux salariés, recourant à un véhicule personnel à des fins professionnelles et optant pour la déduction des frais réels dans le cadre de leur déclaration des revenus, de « supporter » la forte augmentation des prix des carburants au titre de 2021. Il ne vous aura pas échappé, depuis le début de l’année 2022, que les prix des carburants continuent d’augmenter, allant de records en records.
En revanche, aucune annonce n’a été évoquée, en parallèle, sur la possibilité de revaloriser les taux des indemnités kilométriques prévues à l'article 10 du décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels de l'Etat.
Cette indemnité kilométrique, commune à tous les agents de la fonction publique, n’a pas été revalorisée depuis 2019 alors que le prix des carburants a augmenté pour la seule année 2021 de 25% en moyenne. Même si cette indemnité ne couvre en aucun cas la dépense réelle engagée par les agents, cette dernière pèse de plus en plus fortement sur le pouvoir d'achat des personnels, et ce, dans un contexte particulièrement marqué par le gel du point d'indice et par l’absence de revalorisation des régimes indemnitaires dans la fonction publique.
Force Ouvrière revendique une revalorisation immédiate et significative de ces indemnités.
Restructuration de la gestion du remplacement des professeurs des écoles dans les départements : une attaque contre les personnels qui s’inscrit dans la logique du Grenelle !

La FNEC FP-FO rappelle sa vive opposition à la restructuration de la gestion du remplacement, à la remise en cause des missions des personnels et à la privatisation des services administratifs et invite les personnels à se réunir avec le SNUDI-FO et le SPASEEN-FO pour organiser la mobilisation afin d’obtenir l’abandon de ces projets.
Elle invite les IEN qui refusent la fusion des corps d'inspection, la loi Rilhac et ses conséquences sur leurs missions à prendre contact avec le syndicat Id-FO.
Compte rendu de l'audience "sanitaire" du 30 décembre 2021

Lire le compte rendu complet en pièce jointe.
« Il faut créer les postes nécessaires." L’affichage gouvernemental du maintien des écoles ouvertes est en parfaite contradiction avec les annonces:
- Aucune annonce pour assurer le remplacement des professeurs absents mis à part le recours aux contractuels et aux jeunes retraités de l’Éducation nationale.
- Aucune annonce pour suspendre les dispositifs d’évaluation d’établissements ou de formations en constellations.
- Aucune annonce non plus sur la réintégration immédiate de tous les personnels suspendus.
Concrètement sur le terrain, c’est insupportable!
Face au chaos sans cesse aggravé, la FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir dès la rentrée pour lister les problèmes et dresser les revendications. FO a déposé un préavis de grève jusqu’au 20 février. La FNEC FP-FO appelle les personnels à s’inscrire dans la mobilisation interprofessionnelle à l’appel des Confédérations FO et CGT, avec la FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, par la grève le 27 janvier.
Des remplaçants pour les écoles des Landes !

Signez la pétition!
https://www.change.org/des-remplaçants-écoles-40
Les écoles des Landes souffrent du manque de remplaçants.
Quand leur enseignant est absent, les élèves restent chez eux ou sont répartis dans les classes restées ouvertes et surchargées. L’École ne peut plus assurer convenablement et équitablement sa mission d’éducation. Les enseignants sont à bout.
Vendredi 26 novembre, c’est 50 enseignants qui n’étaient pas remplacés !
(Chiffres de la direction départementale des services de l’éducation nationale)
Face à la pénurie :
- Des directeurs d’écoles à deux classes (qui assurent eux même une classe), quand leur collègue est absent, doivent suggérer aux familles de garder leur enfant et accueillir dans leur classe les élèves sans solution de garde !
- Dans les autres écoles, les élèves sont de toute façon répartis entre les enseignants présents, sans respect de la limitation du brassage préconisée en cette période sanitaire particulière !
- Les représentants des personnels sont convoqués aux instances de l’Éducation nationale, ils ne sont pas remplacés dans leurs classes !
- Des enseignants qui assurent des décharges de directeurs sont envoyés en remplacement d’enseignants absents : les directeurs ont alors plus de travail chaque jour !
- Des Inspecteurs de l’Éducation Nationale demandent à des enseignants dont la classe est fermée pour Covid, et qui assurent donc leur classe à distance, d’aller aussi remplacer en présentiel leurs collègues absents !
Le Snudi Force Ouvrière demande depuis des années que des postes soient crées. Au lieu de cela, le nouveau système de formation « en constellation » exige des remplacements supplémentaires et est mis en place sans création de nouveaux postes !
Face à nos demandes de création de postes de remplaçants, renouvelées à l’audience accordée à la Fédération Nationale de l’Enseignement et de la Culture Force Ouvrière du 12 octobre 2021, au Comité Technique Spécial Départemental du 16 novembre 2021, au Comité Départemental de l’Éducation National du 29 novembre 2021, Le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale répond : « Le manque de remplaçants est dû à des difficultés conjoncturelles. » et « Je remercie les enseignants qui accueillent les élèves quand il n’y a pas de remplaçants »
Non, monsieur le DASEN, ces difficultés sont structurelles : il manque régulièrement des remplaçants dans les écoles landaises !
- Nous exigeons des postes d’enseignants sous statut et formés pour remplacer.
- Nous exigeons l’ouverture de la liste complémentaire de recrutement au concours d’enseignants.
- Nous exigeons l’intégration rapide d’enseignants disponibles et qui demandent à rejoindre le département des Landes (disponibilité de service / mutation inter-départementale).
Crise du remplacement: la lettre adressée au DASEN et sa réponse

Ce mardi 7 décembre, une lettre d'alerte sur la situation du remplacement a été envoyée au DASEN par le Snudi FO 40 .
Nous lui rappelons nos revendications et l'urgence d'y répondre (courrier complet en pièce jointe) .
Voici sa réponse:
"Mesdames et messieurs,
Lors du CDEN [Comité Départemental de l' Education Nationale, compte rendu sur le site] du 29 novembre 2021, la question du remplacement dans le premier degré a été abordée en lien avec la situation sanitaire actuelle. Si la situation s'était tendue depuis le retour des congés de novembre, la semaine passée a connu des problématiques fortes de remplacement.
Comme j'avais pu vous l'indiquer, des recrutements d'enseignants étaient envisagés et je veux vous dire que 10 remplaçants supplémentaires prendront leurs fonctions très prochainement, dont la majorité a déjà exercé des missions d'enseignement. Ce sont ainsi près de 170 enseignants qui assureront le remplacement dans les écoles de notre département.
Je tenais à porter cette information à votre connaissance.
Mes services et moi-même restons à votre écoute.
Monsieur BREVET, DASEN"
Ce que ne dit pas le DASEN, c'est qu'il vient de recruter 10 vacataires: des contractuels en CDD, en situation précaire et pas formés pour enseigner.
Monsieur le DASEN, les exigences sont les suivantes, face au manque structurel de remplaçants, il faut créer des postes d'enseignants sous statut!
https://www.change.org/des-remplaçants-écoles-40
Bientôt 500 signatures !